La confession, le sacrement de réconciliation

Ce sacrement est appelé sacrement de conversion puisqu’il réalise sacramentellement l’appel de Jésus à la conversion (cf. Mc 1, 15), la démarche de revenir au Père (cf. Lc 15, 18) dont on s’est éloigné par le péché.

Il est appelé sacrement de Pénitence puisqu’il consacre une démarche personnelle et ecclésiale de conversion, de repentir et de satisfaction du chrétien pécheur.

Il est appelé sacrement de la confession puisque l’aveu, la confession des péchés devant le prêtre est un élément essentiel de ce sacrement. Dans un sens profond ce sacrement est aussi une “confession”, reconnaissance et louange de la sainteté de Dieu et de sa miséricorde envers l’homme pécheur.

Il est appelé sacrement du pardon puisque par l’absolution sacramentelle du prêtre, Dieu accorde au pénitent le “pardon et la paix” (OP formule de l’absolution).

Il est appelé sacrement de Réconciliation car il donne au pécheur l’amour de Dieu qui réconcilie : “Laissez-vous réconcilier avec Dieu” (2 Co 5, 20). Celui qui vit de l’amour miséricordieux de Dieu est prêt à répondre à l’appel du Seigneur : “Va d’abord te réconcilier avec ton frère” (Mt 5, 24).

Dans l’évangile de saint Marc au chapitre 2, on voit Jésus qui pardonne ses péchés au paralytique et lui rend la santé du corps.

Jésus a voulu que son Église continue son œuvre de guérison et de salut, par la force de l’Esprit Saint. Dans l’évangile de saint Jean au chapitre 20 : « Le soir de Pâques, le Seigneur Jésus se montra à ses apôtres et leur dit : “Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus.” »

En recevant ce sacrement, nous sommes donc réconciliés avec Dieu. Il nous réconcilie aussi avec l’Église et avec nos frères. Il nous donne la paix et la sérénité et fait grandir nos forces spirituelles pour vivre en chrétiens.

Le péché détériore l’état de sainteté dans lequel le baptême nous a fait entrer ; il abîme le visage de l’Église qui est le Corps du Christ, il est comme un reniement de notre baptême. Le sacrement de la réconciliation nous apporte le pardon de nos péchés et nous permet de retrouver la fraîcheur de notre baptême.

Quelle que soit la manière dont il est célébré, le sacrement de la réconciliation comporte toujours l’aveu de son péché et l’absolution donnée par le prêtre. La façon la plus simple et la plus habituelle pour recevoir ce sacrement est de s’adresser à un prêtre. Cela peut se faire dans toute église, et certaines églises de Paris ont même des confesseurs disponibles à longueur de journée : la Cathédrale Notre-Dame de Paris, l’église Saint Louis d’Antin, la Basilique du Sacré Cœur de Montmartre. La rencontre avec le prêtre se fait seul à seul, dans le secret. Si on ne sait pas comment s’y prendre, cela n’a aucune importance, le prêtre est là pour guider la démarche.

Les paroisses de Paris organisent aussi des célébrations communautaires de ce sacrement, et des journées du pardon, en particulier à l’approche de Noël et de Pâques. La dimension ecclésiale de ce sacrement y est plus marquée, et souvent la Parole de Dieu qui nous fait miséricorde y est mieux mise en valeur. Mais l’aveu y est toujours secret et le pardon est toujours le même : « Je te pardonne tous tes péchés, au Nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit », ce qui est comme une reprise de la formule prononcée, celle-ci une fois pour toute : « Je te baptise au Nom du Père, et de Fils, et du Saint Esprit. »

La Confession est le sacrement de la tendresse de Dieu, sa manière de nous embrasser.

— Pape François (@Pontifex_fr) 31 Mars 2015

D’abord, il convient d’avoir fait son examen de conscience, c’est à dire de se mettre en vérité face à Dieu et de lui demander de nous montrer ce qui fait obstacle à l’amour en nous.

Ensuite on rencontre le prêtre, et voici un schéma pratique de confession :

Bénissez-moi, mon père, parce que j’ai péché.
Il y a (tant de temps) que je ne me suis pas confessé.
Depuis, voici les péchés que j’ai commis
Envers Dieu…
Envers mon prochain…
Envers moi-même…
J’en demande pardon à Dieu, et à vous mon père pénitence et absolution.

Le prêtre ensuite
Peut éventuellement poser l’une ou l’autre question qui lui semblerait utile,
Prononce la formule d’absolution,
Propose une pénitence, qui sera le plus souvent une prière ou une méditation d’un passage de l’Évangile,
Invite à repartir dans la paix.

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