Au cœur de l’automne, le mois de novembre est propice pour garder des liens fraternels.
Le 1er novembre, les chrétiens fêtent tous les saints, aussi bien ceux du calendrier que ceux qui sont en « odeur de sainteté ». En effet, les chrétiens sont liés les uns aux autres par la foi reçue à leur baptême. Ce lien est à la fois spirituel, c’est ce qu’on appelle la communion des saints, et fraternel en essayant de vivre la charité chrétienne inspirée de l’Évangile. La fête de la Toussaint est le rappel que tous les baptisés sont appelés à la sainteté.
Le 2 novembre, l’Église commémore les fidèles défunts. La prière pour les morts appartient à la plus ancienne tradition chrétienne. C’est pourquoi, au lendemain de la fête de ceux qui sont entrés dans l’intimité sacré de Dieu, l’Église porte sa sollicitude vers ses frères et sœurs qui sont morts dans l’espoir de la résurrection ainsi qu’à tous les morts dont seul le Seigneur connaît la foi. La Toussaint et la commémoration des fidèles défunts nous lient concrètement spirituellement et fraternellement.
Arrive ensuite le 11 novembre. L’armistice signé le même jour en 1918 marque la fin des combats de la première guerre mondiale. La vie fraternelle est alors à reconstruire entre les belligérants. La commémoration de cet événement permet à la fois de garder vive la mémoire de tous ceux qui ont donné leur vie pour vivre libre et à de ne pas oublier que la paix n’est jamais acquise, mais qu’elle se construit en voulant vivre la fraternité dans le respect de nos différences.
Ensuite, le 19 novembre, Journée Mondiale des Pauvres, le Secours Catholique sollicite la générosité des personnes pour l’aider dans sa mission d’amour et d’éveil à la solidarité envers les plus démunis en France et dans le monde. Là aussi, vivre la fraternité a du sens. Dans notre ensemble paroissial, nous devons concrétiser la vie fraternelle à travers le service de notre prochain. Pour cela, je lance déja un appel pour organiser un repas fraternel et festive avant Noël avec les personnes seules et isolées. Osons donc trouver les moyens pour vivre la fraternité.
Enfin, le 3 décembre sera le 1er dimanche de l’avent, temps de quatre semaines pendant lesquelles nous préparerons notre cœur à accueillir Celui qui a incarné la fraternité et qui nous apprend à la vivre encore tous les jours : Jésus-Christ !
P. Raymundo Adormeo,CMF
votre curé