La fête de la Toussaint (1er novembre) illumine le jour suivant, le 2 novembre : la commémoration de tous les fidèles défunts. Ce jour-là, en association avec tous les saints connus ou inconnus, l’Église prie particulièrement pour tous les défunts dans l’espérance de la vie éternelle. Le mot cimetière signifie lieu de repos. La tombe avec sa croix rappelle cette espérance chrétienne. La commémoration des défunts est l’occasion particulière pour les familles de prier pour leurs proches qui sont morts, en demandant au Seigneur de les accueillir, à la Vierge Marie et à tous les saints de les accompagner. Ce jour-là, les familles sont encouragées à aller se recueillir sur les tombes de leurs proches et déposer des fleurs, signe de vie. Une telle visite doit avoir pour but de manifester les liens qui existent entre le défunt et ses proches. C’est un moment important pour faire mémoire de ceux qui nous ont quittés dans l’espérance de les rejoindre un jour auprès de Dieu.
Dans notre ensemble paroissial, nous avons proposé cette année la bénédiction des tombes dans notre ensemble paroissial le 1er novembre et nous invitons les familles, touchées par le deuil au cours de l’année, à venir prier avec nous tous lors de l’eucharistie le 02 novembre 18h30 à St Jacques. Prier pour les défunts, c’est croire en la promesse de la vie éternelle : « Moi, dit Jésus, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra » Jean 11,25
C’est ce que nous rappelle la fête de la Toussaint. Baptisés, nous sommes appelés à refléter une des facettes de l’Amour divin sur terre.
Les saints eux, l’ont pris au sérieux ! Ils ne sont pas des « modèles » à suivre, mais des exemples. Comme une règle de grammaire peut nous donner des exemples d’application, en sousentendant toutes les autres applications possibles, il n’y a pas un moule dans lequel il suffirait de se mettre pour être saints. Si Jésus, le Fils du Dieu vivant, nous a montré que l’homme est inestimable et que la sainteté est l’aboutissement du chemin de l’humanité, c’est désormais à chacun d’entre nous de le vivre pleinement, avec la grâce de l’Esprit.
P. Raymundo Adormeo,CMF
Curé